Superbe soleil en ce samedi 02 janvier 2010; ça change du temps maussade de la veille ! L’occasion idéale de réenfourcher le vélo après les agapes de la fin d’année 2009, pour ceux qui n’étaient pas de la partie sur la Grande Plate. Ceux qui n’en ont pas profité ont manqué une belle opportunité, d’autant plus que le surlendemain les routes seront nappées de blanc suite aux chutes de neige de la nuit de dimanche.

Malgré ce magnifique ciel bleu, nous ne sommes que six à nous retrouver au point de rendez-vous du Petit Bois de l’Arsenal, probablement en raison des températures très hivernales.

et le sixième, où se cache-t-il ? ben c’est lui qui prend la photo !

Nous nous souhaitons mutuellement une bonne année et une bonne santé, avec beaucoup de kilomètres et de plaisir à vélo. D’ailleurs ça commence relativement bien aujourd’hui : si ce n’était un vent plutôt glacial ce serait parfait car pour la saison on ne peut guère avoir mieux.

Pour notre mise en jambe de cette année 2010 nous faisons une petite balade tranquille d’une quarantaine de kilomètres via Briennon, la Bénisson-Dieu, la route de la Teysonne et Saint-Germain-Lespinasse.

Sur cette sortie, le CSADN cyclotourisme enregistre déjà sa deuxième crevaison de l’année et aujourd’hui c’est moi qui suis touché, alors que cela m’arrive généralement moins d’une fois par an. Certes, contrairement à Michel (il va encore se faire chambrer ! … et moi aussi), j’ai une chambre à air de rechange mais c’est celle récupérée hier suite à sa crevaison et que j’ai bêtement omis de tester après l’avoir rustinée, or il s’avère qu’elle se dégonfle aussi vite que l’on y injecte de l’air. Pourtant, ainsi que je le vérifierai de retour chez moi, il n’y a ni deuxième perforation ni fuite à ma réparation, c’est la valve qui est défectueuse.

Là tout de suite je me sens vraiment idiot malgré la possibilité de m’en sortir en collant une rustine sur ma chambre percée. Toutefois, grâce à la solidarité de mise au sein du club, je n’ai pas besoin d’entreprendre cette réparation puisque Philippe me dépanne d’une chambre à air neuve (merci Philippe).

Nous pouvons alors achever les quelques derniers kilomètres de la sortie (nous étions déjà très proches de Riorges) et l’on se sépare en se disant « à mardi » puisqu’aura lieu ce soir-là notre première réunion club de l’année 2010.

Plusieurs sorties sur la journée, d'environ 160-170 km, ont été réalisées pour s'entraîner en vue de nos projets longue distance du mois de juin (les 110 km en 5 jours de Dunkerque-Hendaye, les 421 km en 3 jours de l'Ardéchoise Châtaigne-Vélo-Marathon, et les 220 km de VTT en 5 jours du "chemin Stevenson").


L'une de ces sorties est fixée le jeudi 04 juin 2009, avec au programme un circuit jusqu'au col du Béal. Le point de rassemblement habituellement au Petit Bois est déplacé devant la maison de notre doyen Jean, puisqu'elle est située dans la direction prise au sortir de Roanne.


C'est une belle journée qui commence avec un ciel ensoleillé, et le petit groupe d'une douzaine de cyclos grimpe avec entrain la montée de Cremeaux.


Au sommet, ils profitent de la présence d'un café pour s'octroyer une petite pause.

À cette occasion,

un farceur a coiffé la statue qui se trouve là,

d'un casque de cycliste

(le sien, ou celui du copain?).

Après la descente sur Juré, la route recommence à s'élever doucement jusqu'à Noirétable.


Il est ensuite l'heure de casser la croûte, avec le pique-nique tiré du sac, en plein air, peu avant le village de La Chambonie.


Ce n'est pas le tout de se restaurer, il faut également se réhydrater, et à ce titre les fontaines d'eau fraîche sont très appréciées, surtout après une ascension de col.


C'est celle du col du Béal, gravi par son versant passant par Le Brugeron (il existe trois possibilités), qui constitue l'objectif de cette sortie, et cela vaut bien une traditionnelle photo de groupe autour de son panneau.


Le retour sur Roanne empruntant un tracé différent, la redescente s'effectue donc sur un autre versant, celui à l'est jusqu'à Chalmazel. Nouvelle halte dans un café où l'on s'offre un rafraîchissement sur sa terrasse.
La suite du parcours traverse Boën puis Saint-Germain-Laval.


Ici les cyclos ont encore soif et doivent se livrer à quelques acrobaties pour se procurer un peu d'eau.

Il devient d'ailleurs de plus en plus problématique d'en trouver au cours de nos sorties, de nombreux robinets n'en délivrant plus ou disparaissant carrément. Il va donc falloir à l'avenir prendre davantage de précautions pour ne pas tomber en panne sèche, et bien mémoriser les rares endroits où l'on peut encore s'approvisionner.

Certains cyclos descendent fêter Pâques en Provence; de notre côté nous allons simplement pédaler sur nos routes habituelles du Roannais.

Les prévisions météorologiques de cette fin de semaine n'étaient pas engageantes et le ciel couvert est plutôt annonciateur de pluie (tant que ce ne sont pas des grêlons gros comme des œufs!), mais celle-ci ne devrait arriver que ce soir d'après nos anciens dont l'expérience est indubitable; et nous sommes néanmoins dix au rendez-vous pour se promener ensemble à vélo ce samedi 11 avril 2009.

C'est le printemps depuis trois semaines déjà, alors adieu Melay-Artaix-Chenay, et à nous la Côte Roannaise! La montée de la Croix du Sud ayant été réalisée dans la semaine, nous optons alors pour l'autre ascension douce qui effectue la transition entre les circuits plats hivernaux et les parcours montagneux de l'été: la Croix du Lac.

Nous débutons cette grimpée de manière groupée, puis peu à peu notre peloton commence à s'étirer, parce que chacun gravit les pentes à son rythme qui lui est propre. Nous nous attendrons et nous rassemblerons au sommet.

Celui de la côte en l'occurrence car aujourd'hui nous ne nous hissons pas jusqu'en haut et bifurquons à Pimpillot, pour prendre la direction de Saint-Polgues et Dancé. La suite de l'itinéraire est très vallonnée et nous ramène par une autre route au rond-point situé en bas de Villemontais. Notre progression à bonne allure est toutefois stoppée par un arrêt technique pour cause de crevaison.

Ceux qui ne sont pas en train de prêter la main à notre infortuné compagnon ont le loisir d'admirer le paysage, car il faut le reconnaître, l'endroit est assez bien situé et la vue agréable quoiqu'un peu embrumée. Mais la plupart en profitent pour bavarder.

D'ailleurs, à ce propos, « au lieu de raconter des bêtises, viens-donc dépenser ton énergie en pompant » dixit ''l'ancien'' au ''parisien''! En toute sympathie, car ici l'ambiance est toujours excellente, nous ne sommes pas là pour nous « prendre le tête » mais pour nous détendre.

À ce sujet, Pascal (qui n'est vraiment pas à la fête en ce moment!) en avait bien besoin, de s'aérer et se changer les idées. Merci les copains d'avoir levé le pied pour tenir compte de son coup de pompe actuel, très différent de celui du Shadock magistralement interprété par notre ami Philippe!

Nous pouvons alors remonter en selle, mais pour continuer à descendre. Nous poursuivons jusqu'à Renaison puis rentrons tranquillement via Saint-Romain-la-Motte où deux-trois gouttes nous font craindre d'être mouillés si près de l'arrivée. « Ben alors, je croyais qu'on était censés échapper à la pluie aujourd'hui? » Mais ce n'est qu'une fausse alerte, ouf! On s'en est bien tirés, on s'est à nouveau offert une belle petite balade sympa, qui totalise cette fois 75 km.