Plusieurs cyclos du CSADN ont participé à l'Ardéchoise 2007,

dont quatre (Jean-Marc, les deux Guy et Michel) sur le parcours de 600 km en trois jours qui, au soir du premier jour, se sont retrouvés au premier plan de la photo prise lors du repas dans le village de Valvignères et publiée dans le Dauphiné Libéré.

A ce sujet, le club tient à renouveler ses remerciements au service photo du Dauphiné Libéré qui nous a fourni gracieusement la photo couleur en question.

reproduction de l'article paru dans le journal « Le Dauphiné Libéré »

du vendredi 22 juin 2007 et en page 3

L'Ardéchoise : les Cyclos passent à table.

La place du Rempart a réuni ce jeudi soir plus de 220 personnes autour de la bombine ardéchoise. Une seconde édition qui va sûrement devenir une tradition.

Le DL /Fabrice ANTERION

VALVIGNERES

     L’histoire est écrite sur le mur. De la fumée blanche, des habitants endimanchés, des visages radieux. Place des Remparts à Valvignères, c’est la fête ce jeudi soir. 220 personnes se mettent à table autour de la bombine ardéchoise. Patricia, Martine et "Quinou" veillent sur les cinq chaudières fumantes. Le veille, elles ont épluché les 100 kilos de patates. Ajoutées au thym, aux olives, aux 220 saucisses et aux 220 morceaux de viande, le menu de la soirée est tout trouvé : explosif ! C’est la traditionnelle bombine ardéchoise.

     Parmi les invités, on reconnaît facilement la cinquantaine de participants de l’Ardéchoise. Visages rouges et vêtements de circonstance, ils se délectent. Et n’en croient pas leurs yeux. Le vin -"vendanges d’octobre", rouge, rosé, blanc, au choix - à profusion*, une fanfare qui joue de la dynamite et le cadre genre "carte postale". « C’est extraordinaire, c’est extraordinaire ! » clame Roland. Ce Suisse de Neufchâtel vient pour la deuxième fois sur l’Ardéchoise. « Mais je n’étais pas à Valvignères l’année dernière pour ce premier repas. » Embarqué par son copain Michel, il découvre peu à peu les villages ardéchois et leur accueil. « C’est extraordinaire, de toute façons, toute la journée, on n’a que ce mot à la bouche. »

     "Extraordinaire". François Lebrat, le président du comité des fêtes, ne le sait peut-être pas encore. Avec une trentaine de bénévoles, il est sur le pont depuis lundi pour préparer cette grande fête. L’année dernière, ils avaient accueilli pour la première fois l’Ardéchoise. Ils récidivent cette année. En plus grand. Au rythme de la fanfare ‘’Les Escoutailles’’ de Viviers, l’ivresse** gagne les participants au fil de la soirée. Qu’importe la boisson, pourvu qu’on ait la liesse, il s’agit juste d’être ensemble sous les couleurs "jaune et violette".

     Tout est alors un peu à l’exagération. « Il y a ici 80% des habitants de Valvignères réunis », s’enthousiasme Jean-Paul Mazoyer, un verre de rouge à la main. Puis, sous le regard de sa femme, il se ravise : « Non, il y en a à peu près la moitié, je pense. » Le couple accueille trois cyclistes ce soir-là, un de la Drôme, un de Grenoble, le troisième de Nice. « On prendra le petit-déjeuner ensemble. »

     Quelques mètres plus loin, les enfants du village jouent au ballon. L’église sonne les dix coups de vingt-deux heures. La fanfare, après une petite pause, reprend du service. Au milieu des convives, Jacques Lebrat, le maire, est juste heureux. Chemise blanche, manches courtes, il savoure. Gérard Mistler, le président de l’Ardéchoise, n’hésite pas à faire quelques pas de danse. Et, puis, de loin, on entend entonner "L a Marseillaise" . Tout le monde se lache ! "Extraordinaire" Même ces villageois peints sur ce mur par Ruiz n’en croient pas leurs yeux. Ébahis par cet accueil … si ardéchois.

Robin CHARBONNIER

commentaires du webmestre:

*  à consommer chacun avec modération bien évidemment !

** il est question de cyclos ivres de bonheur, chacun l'aura compris

 Pour nous changer un peu des ascensions sur la Côte Roannaise et dans les Monts de la Madeleine, nous partons parfois escalader d'autres cols et découvrir d'autres horizons:

reproduction de l’article paru dans le journal

« Le Pays Roannais » en septembre 2006

CSADN Cyclotourisme

les routards à l’assaut du mythique Mont Ventoux

      Six de nos fidèles randonneurs sont partis avec leurs épouses, le week-end du 09 septembre, pour grimper le Mont Ventoux, par le parcours le plus pentu, depuis Malaucène, soit 21 km d’ascension, où la pente frôle les 11% sur plusieurs kilomètres.

     Heureusement, quelques dénivelés à 5% permirent de récupérer un peu. L’air frais du matin soulagea également un peu les organismes.

     Le retour se fit par Bédoin. Le reste du temps fut consacré à la visite des dentelles de Montmirail, des gorges de la Nesque  , ainsi que de la typique ville de Vaison-la-Romaine. Le retour par les Côtes du Rhône, avec une dégustation du Saint-Joseph, revigora nos deux Bernard.

Chaque année la route privée d'accès au sommet du Puy de Dôme est réservée un dimanche matin de juin aux cyclistes.

reproduction de l'article paru dans le Pays Roannais:

le Puy de Dôme

pour le CSADN cyclotourisme

          Six membres du club sont partis en direction de l'Auvergne le samedi 18 juin, tandis que les autres membres du club étaient sur l'Ardéchoise. Après avoir passé les Monts de la Madeleine, puis Thiers, ils arrivèrent au Lac d'Aydat, site magnifique non loin du Puy de Dôme, où les conjointes les attendaient.

          Le lendemain, l'objectif était le sommet du Puy de Dôme, où chaque année une concentration est organisée pour les cylotouristes. C'est donc 600 cyclos qui gravirent la fameuse pente ce dimanche matin. Si l'approche du géant d'Auvergne permet de s'échauffer, la montée constitue le plat de résistance, avec une pente régulière de 12% sur 4,1 km. La difficulté impose une concentration maximum sur l'effort à produire. Chacun a gravi cette montée à sa main, et a pu apprécier la beauté du site une fois arrivé.

         À noter que c'est le seul jour de l'année où les cyclotouristes sont autorisés à gravir le Puy de Dôme, le reste de l'année cette route leur étant interdite!

          À midi, nos cyclos retrouvaient les familles pur un pique-nique au bord du Lac d'Aydat, puis une visite des environs.

Depuis qu’un éclaireur du club a découvert cette épreuve en 1999, nous sommes plusieurs à participer chaque année à cette grande fête du vélo.

Voici comment s‘était déroulée l’édition 2004 pour nos représentants.

reproduction de l’article paru dans le journal

«  La Tribune Le Progrès » du 10 juillet 2004

L’Ardéchoise au menu des cyclistes du CSADN

Gilbert, éric, Bernard D., Bernard R., Bernard C. et Jean sont partis, il y a quelques temps, en direction des montagnes ardéchoises. Les six membres de la section de cyclotourisme du CSADN avaient, pour ce faire, retenu des chambres dans un hôtel de Quintenas, petit village situé à proximité de Saint-Félicien, lieu de départ de la randonnée.

Réveillés à six heures du matin, ils ont pris un solide petit-déjeuner, avant de rejoindre Saint-Félicien, d’où partaient les 4 400 participants de l’Ardéchoise. Le parcours proposé était au niveau de sa réputation : 280 km, 16 cols à gravir, 5 300 mètres de dénivelé. Un membre du CSADN a été le 3000^e participant à prendre le départ et a eu droit à l’interview de Daniel Mangeas, speaker du Tour de France.

            La journée s’est passée sans problème majeur, malgré les difficultés. L’équipe mablyrote est arrivée vers 18 heures à l’étape de Bore, petit village de 167 habitants. Lors du repas, le maire du village a présenté une spécialité de pomme de terre à chair violette, cultivée sur les terres de sa commune, la Violette de Bore. Des spécimens ont été rapportés par les locaux et rendez-vous a déjà été pris pour le mois de septembre en vue de la dégustation. Le lendemain matin, le départ de la deuxième journée a eu lieu sous un temps pluvieux et un peu froid. Mais le soleil est venu rapidement réchauffer les routes ardéchoises et les 140 km de l’étape ont sillonné un paysage magnifique, entrecoupés d’agréables ravitaillements, lors desquels les petits fromages de chèvre de l’Ardèche ont été appréciés.

            Après avoir avalé la dernière difficulté du parcours, le col du Buisson, avec des pentes de 10 à 15 %, ils arrivaient à Saint-Félicien.

            Comme cette aventure a tenu toutes ses promesses, le rendez-vous pour 2005 est déjà sur les carnets.

article écrit par notre chargé de communication

mais coupé et retouché par les journalistes de ce journal