Ce samedi 07 février 2009, le rendez-vous pour une sortie VTT avait été fixé à Renaison au pied de la côte roannaise car les terrains étaient susceptibles d'être nettement moins gras ici qu'ailleurs où la fonte des récentes neiges les avaient probablement gorgés d'eau. Armand qui connait bien le secteur s'était proposé pour nous guider sur un circuit d'environ trois heures.
Nous sommes quatre, disponibles et en forme pour rouler sur les chemins; notre motivation même pas refroidie par les basses températures, ni éteinte par la grisaille de ce triste ciel d'hiver. Le plus téméraire est Yann, le gendre de Michel, avec ses mollets à l'air; à VTT on se réchauffe vite, n'est-ce pas ?
Nous voilà donc partis et nous commençons tout de suite à monter en direction du barrage du Chartrain. Là, nous prenons les fins lacets en escaliers sur le flanc droit, qui nous hissent au-dessus du niveau du lac de retenue.
Je n'ai toutefois pas le loisir d'admirer le paysage. En outre, mes compagnons de rando sont trop forts pour moi: impossible de prendre suffisamment d'avance pour avoir ensuite le temps de sortir l'appareil photo et de faire la mise au point, certains restent devant, quant aux autres ils me suivent de si près qu'ils sont déjà passés avant que je ne puisse les photographier. Et on continue sur la prochaine ascension.
Comme dirait notre copain Guy T., qui a dû se décommander au dernier moment à cause d'un vilain virus d'hiver, le portage fait aussi partie de la pratique du VTT. Ici nous arrivons juste sur un replat après avoir grimpé, à pied en poussant nos vélos, une pente assez prononcée mais surtout sans adhérence (quand nous constatâmes dans une vaine tentative que nos roues patinaient complètement, nous n'avons pas insisté et mis pied à terre).
Dans les hauteurs, en approchant de la Croix du Sud, nous rencontrons des zones où la neige tombée le mardi n'avait pas totalement fondu. Si nous étions allés au Cergne comme prévu initialement, nous en aurions certainement trouvé davantage ! D'autant plus que de nouveaux flocons ponctuent la majeure partie de notre balade. Avec notre vision positive, nous estimons cependant qu'il vaut mieux que les nuages nous distillent leur eau sous forme cotonneuse plutôt qu'en pluie liquide !