6 juillet 2009
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18:00
Le club a renoué cette année avec sa grande tradition d'escapade de trois jours sur un des longs "weekend" du printemps, où les conjointes sont aussi du voyage. La date retenue était la Pentecôte, et la destination choisie: le Mont Ventoux.
En effet, après avoir accompli en 2006 l'ascension de son versant nord-ouest, c'est-à-dire "la voie royale" (celle réputée la plus difficile) au départ de Bédoin. Or, le poids des années commençant à se faire sentir, et voulant que ça reste un plaisir, certains ont préféré envisager une approche plus douce au départ de Sault dont la première partie n'excède pas 5 à 7%, qui rejoint ensuite au Chalet Reynard la route venant de Bédoin, pour un final commun de 6 km avec des pentes au-delà de 7% et même proches de 10%. Le lieu du court séjour est donc tout trouvé: ce sera Sault (les costauds pourront bien faire un tour plus long pour aller jusqu'à Bédoin démarrer leur escalade!).
Le Mont Ventoux étant très courtisé, il a fallu réserver un hébergement très précocement, dès le mois de décembre. Pour s'épargner tout souci d'intendance, le petit Bernard qui a organisé ce déplacement a opté pour une formule hôtel en demi-pension. Trois couples ont toutefois choisi de descendre avec leurs caravanes respectives dans le camping du village en partant quelques jours plus tôt. Ils sont donc déjà sur place le samedi 30 mai 2009 lorsque les autres arrivent pour midi au terme d'un trajet d'environ 350 km. Là, le groupe de vingt-quatre participants dont dix accompagnatrices, déjeune en toute convivialité sur l'aire de pique-nique champêtre située face au camping, avant de prendre possession des chambres à l'hôtel Le Louvre (** et "logis de France", un label de qualité).
L'après-midi est consacré à une sortie vélo d'une soixantaine de kilomètres en direction du village de Méthamis au sud-est de Sault, avec un retour par la route touristique des gorges de la Nesque qui remonte jusqu'au belvédère de Castellaras où les cyclos retrouvent leurs compagnes pour une halte contemplative car le paysage ici est splendide.
Cette petite route est bien agréable pour une balade cyclotouriste parce que peu fréquentée par la circulation automobile qui emprunte quant à elle la plus large départementale D1 passant par le col des Abeilles.
Le lendemain dimanche, c'est le grand jour, celui de l'ascension du Géant de Provence, à savoir : le Mont Ventoux. Pour une fois deux groupes sont prévus : les plus intrépides qui vont réaliser cette ascension à partir de Bédoin, soit 21 km à 7,5% de pente moyenne, sur une sortie d'une distance totale de 75 km environ, et les plus modestes qui vont l'accomplir au départ de Sault, soit 26 km à 4,7% de pente moyenne, sur un simple aller-retour de 52 km au total. N'oublions pas que ces deux approches fusionnent au Chalet Reynard pour les six derniers kilomètres de grimpée jusqu'au point culminant.
ceux-là, ce sont les cyclos qui ont vu gros,
posant vers Sainte-Colombe avant le début des vrais difficultés
Ces ascensions sont effectuées par tous avec succès, mais pas le temps de s'attarder là-haut pour savourer sa réussite et profiter du panorama: le ciel déjà couvert depuis un moment tourne carrément à l'orage et c'est donc le sauve-qui-peut jusqu'au Chalet Reynard, où les cyclos trempés et transis de froid trouvent refuge en attendant que Pierre T. ne revienne avec la remorque à vélo pour les rapatrier à l'hôtel. En effet, celui-ci en raison de ses problèmes chroniques d'essoufflement en côte s'étant abstenu de s'attaquer à une épreuve de si longue haleine et s'était donc contenté de monter en véhicule pour rejoindre les copains au sommet. Parmi eux, quatre coriaces poursuivent néanmoins à vélo jusqu'à Sault.
À cause de ces intempéries, le programme suivant aussi a été amputé: ainsi exit l'excursion dans les carrières d'ocre de Roussillon l'après-midi, seule la visite du village touristique de Gordes est maintenue à la faveur de belles éclaircies.
Pour notre dernière demi-journée provençale (le lundi matin de Pentecôte), il était envisagé une balade cyclotouriste sur le plateau d'Albion au nord de Sault. Bernard C. qui avait préparé le circuit ne sera pas des nôtres, la faute à une mauvaise nuit, mais il nous explique l'itinéraire qui, au vu de l'heure déjà avancée et du fait que plusieurs souhaitent repasser à l'hôtel prendre une douche avant de restituer les chambres à midi, doit finalement être raccourci et même bien modifié.
Donc petite sortie sans cols et à allure modérée, idéale pour récupérer des efforts consentis la veille sur les pentes du Ventoux. Sans cols, mais pas extra-plate cependant, car il est plutôt rare de ne pas rencontrer quelques grimpettes. Au cours de cette promenade, nous avons l'occasion d'apercevoir le village de Montbrun perché à flanc de colline, et avant le retour à Sault nous nous octroyons une pause détente à la terrasse du "relai du Mont Ventoux" dans le village d'Aurel.
Il faut ensuite plier bagage. Nous nous retrouvons alors sur l'aire de pique-nique face au camping pour casser la croûte tous ensemble avant de rentrer à Roanne.
En effet, après avoir accompli en 2006 l'ascension de son versant nord-ouest, c'est-à-dire "la voie royale" (celle réputée la plus difficile) au départ de Bédoin. Or, le poids des années commençant à se faire sentir, et voulant que ça reste un plaisir, certains ont préféré envisager une approche plus douce au départ de Sault dont la première partie n'excède pas 5 à 7%, qui rejoint ensuite au Chalet Reynard la route venant de Bédoin, pour un final commun de 6 km avec des pentes au-delà de 7% et même proches de 10%. Le lieu du court séjour est donc tout trouvé: ce sera Sault (les costauds pourront bien faire un tour plus long pour aller jusqu'à Bédoin démarrer leur escalade!).
Le Mont Ventoux étant très courtisé, il a fallu réserver un hébergement très précocement, dès le mois de décembre. Pour s'épargner tout souci d'intendance, le petit Bernard qui a organisé ce déplacement a opté pour une formule hôtel en demi-pension. Trois couples ont toutefois choisi de descendre avec leurs caravanes respectives dans le camping du village en partant quelques jours plus tôt. Ils sont donc déjà sur place le samedi 30 mai 2009 lorsque les autres arrivent pour midi au terme d'un trajet d'environ 350 km. Là, le groupe de vingt-quatre participants dont dix accompagnatrices, déjeune en toute convivialité sur l'aire de pique-nique champêtre située face au camping, avant de prendre possession des chambres à l'hôtel Le Louvre (** et "logis de France", un label de qualité).
L'après-midi est consacré à une sortie vélo d'une soixantaine de kilomètres en direction du village de Méthamis au sud-est de Sault, avec un retour par la route touristique des gorges de la Nesque qui remonte jusqu'au belvédère de Castellaras où les cyclos retrouvent leurs compagnes pour une halte contemplative car le paysage ici est splendide.
Cette petite route est bien agréable pour une balade cyclotouriste parce que peu fréquentée par la circulation automobile qui emprunte quant à elle la plus large départementale D1 passant par le col des Abeilles.
Le lendemain dimanche, c'est le grand jour, celui de l'ascension du Géant de Provence, à savoir : le Mont Ventoux. Pour une fois deux groupes sont prévus : les plus intrépides qui vont réaliser cette ascension à partir de Bédoin, soit 21 km à 7,5% de pente moyenne, sur une sortie d'une distance totale de 75 km environ, et les plus modestes qui vont l'accomplir au départ de Sault, soit 26 km à 4,7% de pente moyenne, sur un simple aller-retour de 52 km au total. N'oublions pas que ces deux approches fusionnent au Chalet Reynard pour les six derniers kilomètres de grimpée jusqu'au point culminant.
ceux-là, ce sont les cyclos qui ont vu gros,posant vers Sainte-Colombe avant le début des vrais difficultés
Ces ascensions sont effectuées par tous avec succès, mais pas le temps de s'attarder là-haut pour savourer sa réussite et profiter du panorama: le ciel déjà couvert depuis un moment tourne carrément à l'orage et c'est donc le sauve-qui-peut jusqu'au Chalet Reynard, où les cyclos trempés et transis de froid trouvent refuge en attendant que Pierre T. ne revienne avec la remorque à vélo pour les rapatrier à l'hôtel. En effet, celui-ci en raison de ses problèmes chroniques d'essoufflement en côte s'étant abstenu de s'attaquer à une épreuve de si longue haleine et s'était donc contenté de monter en véhicule pour rejoindre les copains au sommet. Parmi eux, quatre coriaces poursuivent néanmoins à vélo jusqu'à Sault.
À cause de ces intempéries, le programme suivant aussi a été amputé: ainsi exit l'excursion dans les carrières d'ocre de Roussillon l'après-midi, seule la visite du village touristique de Gordes est maintenue à la faveur de belles éclaircies.
Pour notre dernière demi-journée provençale (le lundi matin de Pentecôte), il était envisagé une balade cyclotouriste sur le plateau d'Albion au nord de Sault. Bernard C. qui avait préparé le circuit ne sera pas des nôtres, la faute à une mauvaise nuit, mais il nous explique l'itinéraire qui, au vu de l'heure déjà avancée et du fait que plusieurs souhaitent repasser à l'hôtel prendre une douche avant de restituer les chambres à midi, doit finalement être raccourci et même bien modifié.
Donc petite sortie sans cols et à allure modérée, idéale pour récupérer des efforts consentis la veille sur les pentes du Ventoux. Sans cols, mais pas extra-plate cependant, car il est plutôt rare de ne pas rencontrer quelques grimpettes. Au cours de cette promenade, nous avons l'occasion d'apercevoir le village de Montbrun perché à flanc de colline, et avant le retour à Sault nous nous octroyons une pause détente à la terrasse du "relai du Mont Ventoux" dans le village d'Aurel.
Il faut ensuite plier bagage. Nous nous retrouvons alors sur l'aire de pique-nique face au camping pour casser la croûte tous ensemble avant de rentrer à Roanne.
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