Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 10:15

Étant donné que ce samedi 23 mai 2009 aucun rallye cyclotouriste n'a lieu dans le Roannais et que le club des Cyclos Laïcs de Firminy, qui organise celui des "genêts fleuris", héberge en son sein une école de vélo dont les jeunes ont concrétisé le projet "objectif Roumanie" initié par Michel Rougert à la faveur de sa participation au "Paris-Pékin à vélo" de la F.F.C.T., j'ai demandé à Michel s'il ne profiterait pas de cette occasion de revoir ses amis cyclos de Firminy et si je pouvais me joindre à lui. Voilà pourquoi nous sommes donc deux membres du CSADN partants pour nous inscrire à une randonnée ordinaire aussi loin de Roanne (environ une heure et demie de trajet).

Le temps de nous rendre sur place, nous démarrons alors sur le circuit de 100 km vers 9h30, les départs se faisant en effet de bon matin (du côté de Roanne c'est plutôt l'après-midi). Après quelques kilomètres pour sortir de l'agglomération, nous sommes enfin en pleine campagne. Puis nous nous retrouvons par erreur à Saint-Genest-Malifaux: nous avons manifestement raté une flèche dans un carrefour et continué tout droit au lieu de bifurquer. Nous ne rebroussons cependant pas chemin, nous prenons plutôt la direction de Marlhes où est positionné le premier ravitaillement sur le parcours selon notre feuille de route.


Ce ravitaillement est installé au centre du bourg, à l'ombre d'un lavoir et propose comme la plupart, un assortiment de sucré et salé en plus d'une désaltérante citronnade et d'eau pour remplir nos bidons. Michel bavarde quelques instants avec un autre participant qui connaît bien la région du Pilat où nous avons roulé il y a une semaine dans le cadre des "Dindes de l'Œillon". Puis nous remontons sur nos vélos pour reprendre notre balade, sous un beau soleil qui n'est pas encore trop chaud.


À propos de monter, la route s'élève progressivement jusqu'à un village ayant pour nom Les Setoux, avec lequel un jeu de mots est vraiment facile: "est-ce que c'est tout, ou est-ce que ça grimpe encore?". Mais cette question, ce n'est pas aux bénévoles du deuxième ravitaillement que je la pose, parce que celui-ci est tellement à l'abri que nous traversons ce village sans le remarquer!


En revanche, nous avons bien vu la couleur jaune des genêts dont les fleurs sont au rendez-vous de ce rallye à l'appellation de circonstance. Les flèches de balisage fixées sur des poteaux sont jaunes elles aussi, dans une version fluo qui attire le regard, en quantité cependant un peu insuffisante pour des non familiers de ce secteur comme Michel et moi, qui hésitons par conséquent dans plusieurs intersections sans indications des C.L.F.


D'autre part, ayant mal interprété la position d'une pancarte dans un rond-point, nous arrivons encore au ravitaillement, le troisième à Saint-Victor-Malescours, par une route différente de celle prévue sur l'itinéraire. Ces petits incidents de parcours mineurs n'ont toutefois pas beaucoup rallongé la distance, ainsi que nous le constatons en consultant nos compteurs qui affichent 105 km lorsque nous revenons au siège du club organisateur.

Les moniteurs de l'école de vélo que Michel espérait voir, ne sont quant à eux pas encore rentrés, ils sont toujours occupés sur le terrain, qu'importe, il discute un moment avec d'autres interlocuteurs puis avec Geneviève et Daniel Ravel, les deux capitaines de route fraissilous du "Paris-Pékin à vélo" venus en voisins sur ce rallye qu'ils bouclent à leur tour.

Plus tard vient l'heure de la proclamation du bilan de cette organisation à laquelle assistent quelques cyclos qui sont restés jusqu'à 16h30. Nous apprenons ainsi que 31 clubs étaient représentés, dont certains venant du Cheylard en Ardèche, de Lyon et même de Grenoble! et que le chiffre de participation s'élève à 174 (pas mal pour un samedi au milieu d'un "week-end" rallongeable avec le pont de l'Ascension pendant lequel beaucoup sont probablement partis ailleurs). 

Partager cet article
Repost0
3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 14:17

Tout d'abord, pourquoi ce nom? Parce que d'une part la dinde figure sur le blason de la ville de Saint-Paul-en-Jarez, siège de l'Étoile Cyclo du Pilat qui organise chaque troisième dimanche de mai un ensemble de randonnées, cyclotouristes, de VTT, et pédestres, auxquelles s'ajoute depuis six ans un défi route pour grimpeurs, et parce que d'autre part c'est un peu dingue (mot dont la sonorité est très proche de celui du volatile précité) de relever ce défi consistant à escalader jusqu'à cinq fois le col de l'Œillon, qui est situé à onze kilomètres de Saint-Paul à vol d'oiseau.


Le voici donc, le Crêt de l'Œillon (à 1370 mètres d'altitude), au sommet duquel est implantée comme c'est souvent le cas sur de telles éminences, l'antenne d'un relai radio, qui surpasse de quelques mètres le col éponyme culminant quant à lui à 1233 mètres et dont nous nous apprêtons à réaliser plusieurs ascensions.

Nous sommes deux cyclos du CSADN à avoir ainsi eu faim de dénivelé et à démarrer cette randonnée très sportive à 6h30 et au son de la trompette saluant le premier des deux départs groupés prévus par l'organisation. Il n'y a toutefois pas foule, d'autant plus que chacun reste libre de partir quand il veut à l'intérieur du créneau horaire recommandé et que certains ont même déjà entamé leur pédalée. Peu importe, nous roulons donc en duo car nous laissons filer ceux qui ont un rythme trop élevé.


La première partie du circuit, passant par la Croix de Montvieux, nous amène au col par son versant nord en 29 km, comportant pas moins de 1140 mètres de dénivelé positif, soit une entrée en matière plutôt corsée! Là-haut, plus précisément au niveau du belvédère de la Faucharat qui nous offre une superbe vue sur le Rhône au lointain, est installé le ravitaillement où nous repasserons plusieurs fois.

Nous avons ici à disposition (à prendre au fur et à mesure de notre progression) les feuilles de route de chacune des boucles suivantes, avec leur tracé et les emplacements des bornes de poinçonnage destinées à valider notre itinéraire pour l'obtention des distinctions éventuelles correspondant à trois, quatre ou cinq ascensions.


La deuxième boucle, qui est la plus facile (et la plus courte en temps de parcours) nous ramène en 29 km également au col par son autre versant, côté sud.



Quant à la troisième boucle, qui se développe à l'ouest vers la Valla-en-Gier et la Croix de Chaubouret, c'est incontestablement la plus longue (en kilométrage et en durée), et celle qui pour certains paraît subjectivement la plus difficile.
Toutefois, objectivement la première était nettement plus concentrée en dénivelé (tu avais raison Michel): 1140 m pour 29 km contre 1180 m pour 49 km sur cette troisième boucle, mais à ce moment-là la fatigue ne se faisait pas encore ressentir.
Celle-ci est d'autant plus marquée qu'aujourd'hui il souffle depuis le début un vent à décorner les bœufs: nous n'atteignons d'ailleurs parfois même pas 20 km/h en descente!



Ayant maintenant réalisé trois ascensions du col de l'Œillon, nous sommes déjà assurés de nous voir décerner au minimum les "Dindes de bronze".

Nous poursuivons cependant notre sortie sur la quatrième boucle (de 36 km) qui nous emmène à l'est en traversant les villages de Pélussin, Roisey et Véranne, mais aborde une nouvelle fois le col de l'Œillon par son versant sud dont les derniers kilomètres commencent à nous paraître très familiers, avec au passage le franchissement sans même s'en apercevoir du col du Gratteau (1205 m).





L'autre versant au nord était proposé une deuxième fois, sur la cinquième et dernière boucle, mais Éole nous ayant beaucoup ralentis, nous n'avons plus le temps de l'accomplir dans les délais impartis: nous devons en effet être de retour à Saint-Paul-en-Jarez avant 17h30. C'est cependant sans regret que nous renonçons à cette boucle qui en outre ne présente guère de nouveauté puisqu'à l'exception des quatre kilomètres entre la Terrasse-sur-Dorlay et Doizieux, elle reprend en sens inverse des portions déjà effectuées sur la première ou la troisième boucle.


Notre carte dûment poinçonnée à chaque point de contrôle, nous redescendons alors sur Saint-Paul, qui par la route est distant de 20 km tout juste. Une fois arrivés, en échange de celle-ci nous recevons un maillot bleu orné du blason des Dindes de l'Œillon et un bel écusson autocollant à liseré argenté attestant nos quatre ascensions du col de l'Œillon (représentant un total de 3932 m de dénivelé pour 163 km). Ensuite un repas chaud nous est offert par les bénévoles de l'Étoile Cyclo du Pilat, fidèles au poste pour les courageux grimpeurs qui terminent leur journée de vélo beaucoup plus tard que les autres participants.
Nous avons également l'occasion de revoir les charmantes dames qui nous avaient souhaité la bienvenue à 6h ce matin avec un grand sourire qu'elles ont conservé. Il faut cependant songer à rentrer car nous avons près d'une heure trente de trajet jusqu'à Roanne.

En conclusion, ce déplacement en valait la peine: accueil sympathique, bonne organisation, paysages magnifiques, routes tranquilles; nous reviendrons donc volontiers l'année prochaine.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 14:09
Le samedi 16 mai 2009, le club des CycloTouristes Roannais (C.T.R.) organisait son traditionnel rallye intitulé « prélude à l'été », qui précédait autrefois de quelques jours à peine l'arrivée de cette saison chaude, et qui a lieu maintenant plus d'un mois auparavant. Le calendrier des diverses manifestations cyclotouristes des environs de Roanne a en effet largement évolué ces dernières années, avec des changements de dates, la disparition de plusieurs randonnées et la création d'une ou deux nouvelles organisations.


Douze représentants de la section cyclotourisme du CSADN ont répondu présent à l'invitation des C.T.R. et se sont retrouvés devant la Maison du Port pour participer à leur rallye.



Tout notre groupe démarre et roule ensemble jusqu'à la séparation des deux plus grands circuits où les uns bifurqueront sur celui de 75 km tandis que les autres poursuivront sur celui de 100 km.


Le parcours commence par longer
les superbes gorges de la Loire par la route touristique passant devant le Château de la Roche vers lequel est installé le premier ravitaillement.


La route monte en pente douce et un agréable soleil brille. Tout est réuni pour une sympathique balade à bicyclette.


Arrivés à Saint-Jodard et avant de quitter les bords de Loire à Pinay en direction de Neulise, nous faisons une brève pause à l'ombre.


Un peu plus loin un petit incident vient émailler ce bel après-midi: une chute de Paul, heureusement sans gravité ni pour lui ni pour son vélo presque neuf.


Il a pu repartir et faire ensuite désinfecter ses égratignures à l'aide de la trousse de secours utilement jointe à l'approvisionnement du deuxième ravitaillement situé à Machézal.

Le troisième ravitaillement se trouvait quant à lui dans Régny.


Grâce à notre participation relativement importante, nous avons remporté la coupe du 3° club le plus nombreux.
Partager cet article
Repost0
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 10:04
Avec une douzaine de jours d'avance sur la date fétiche, le club cyclotouriste des établissements Barriquand organisait son traditionnel "rallye du muguet". Grâce à cette fleur porte-bonheur, la chance a souri aux organisateurs qui ont enregistré un bon nombre d'inscrits qui ont été quasiment épargnés par les intempéries qui ont sévi ce samedi 18 avril 2009. En effet, après un beau soleil en fin de matinée, le ciel s'est ensuite assombri pour déverser sur Mably un flot de pluie aux environs de 14h45.



La section cyclotourisme du C.S.A.D.N. était représentée par treize participants qui sont tous partis sur le plus grand parcours de 85 km.


Celui-ci les a conduits jusqu'à Saint-Paul-de-Vézelin pour un retour via Dancé et Saint-Polgues. Il était tracé dans un secteur qui n'a pas été arrosé, c'est bien tombé (sic!) car ce n'était pas gagné! Les cyclos qui ne se sont pas laissé décourager par la météo chagrine ont donc été récompensés et ont ainsi pu profiter d'une agréable et belle balade.


Tous ont apprécié la bonne ambiance qui a régné et sont prêts à recommencer.
à quand le prochain rendez-vous sur une randonnée organisée par un club voisin? C'est pour bientôt. 
Partager cet article
Repost0
6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 10:41
En ce premier janvier 2009, nous sommes sept membres de la section cyclotourisme du CSADN à nous joindre aux intrépides cyclistes de Roanne et des environs qui ont répondu à l'appel de la traditionnelle Grande Plate du Jour de l'An. Nous sommes d'ailleurs probablement le club le mieux représenté, grâce à ce chiffre record pour nous, mais mon appareil photo n'est hélas pas de sortie aujourd'hui pour immortaliser ce grand moment: j'ai en effet préféré le laisser chez moi compte tenu des prévisions météorologiques qui annonçaient sur Roanne - 5°C et des brouillards givrants. Ces derniers ne seront cependant pas vraiment au rendez-vous, tant mieux!

Lorsque sonnent les neuf coups au clocher de l'Hôtel de Ville, nous sommes donc sept courageux du club, Philippe, Paul, Armand, Jean A., Jo, Michel R. et moi, bien habillés pour affronter les températures quasi glaciales, à nous élancer avec le peloton, pas très nombreux en cette 21° édition, pour cette première pédalée de l'année en direction de Marcigny et Saint-Yan.

La traversée de la ville se fait comme d'habitude à allure modérée sous la conduite d'André Paire au guidon de son ancienne bicyclette de facteur. Ensuite, après le pont d'Aiguilly, les coursiers accélèrent, ce qui provoque une cassure, et plusieurs groupes se forment. À l'exception du costaud Armand qui est resté devant avec les premiers, nous roulons tous ensemble jusqu'à Marcigny, accompagnés de quelques cyclos extérieurs au club.

Là, Michel et moi poursuivons notre route tandis que les autres prennent le chemin du retour. Toutefois, à l'approche de Saint-Yan nous apercevons successivement deux cyclos, également vêtus de jaune fluo, qui produisent un effort pour nous rattraper. Nous les laissons alors revenir sur nous avant de tourner en direction de l'Hôpital-le-Mercier et continuons donc à quatre, sur un rythme cyclotouriste.

Ces petites routes en mauvais état de la Saône-et-Loire ont joué un vilain tour à notre quatrième compagnon dont la mini-pompe s'avère insuffisante pour regonfler son pneu après changement de chambre-à-air suite à une crevaison par pincement. Heureusement que l'un des autres a une grande pompe plus efficace. Mais nous ne l'avons pas su tout de suite: quand il s'est arrêté il n'a rien dit, et nous avons alors pensé qu'il allait simplement soulager un besoin naturel, nous l'avons donc attendu quelques mètres plus loin, or comme c'était après une courbe et qu'il se trouvait masqué par une grande haie, nous n'avons pas vu qu'il pompait désespérément tel un shadock! (on croyait qu'il se vidait aussi les boyaux!).

Nous pouvons ensuite repartir avant d'être transformés en glaçons. Par chance le faible brouillard humide du petit matin qui planait sur Roanne n'a pas trop duré et ne s'étendait pas sur toute la campagne, parce que le froid humide est celui qui est le plus pénétrant. La chaussée est même plutôt sèche depuis notre premier passage à Marcigny et nous ne rencontrons aucun secteur verglacé. Il souffle par moments un petit vent très frisquet mais pas encore sibérien, et malgré ces basses températures le contenu de mon bidon reste buvable (ce qui ne sera absolument pas le cas lors de la sortie club du samedi deux jours après).

Nous rentrons par les bords du canal, tranquillement, car pour nous ce n'est pas la course, le but est simplement d'inaugurer la nouvelle année sous le signe du vélo; on aura le temps au printemps d'appuyer plus fort sur les pédales.

Une première sortie de quatre-vingt dix-sept kilomètres dans des conditions atmosphériques pas si mauvaises pour la saison, l'année commence bien.
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 14:18

Le samedi 06 décembre 2008, douze valeureux cyclos du CSADN ont bravé les mauvaises conditions climatiques et participé à la balade cyclotouriste organisée dans le cadre du très médiatique « Téléthon » par les clubs « Vélo Loisir Val d'Aix » et « Cyclos de Saint-Just-en-Chevalet » dans le but de collecter à chaque halte sur le parcours des fonds pour la recherche sur les myopathies et les maladies génétiques.

Cette balade de 75 km à allure très modérée et en groupe s'est déroulée entre
Saint-Germain-Laval et Saint-Just-en-Chevalet selon le programme suivant :

 

 

horaire

lieu

 

départ

8h15

Saint-Germain-Laval

 

halte

9h30

Pommiers

 

halte

10h30

Cremeaux

 

arrêt

12h00

Saint-Just-en-Chevalet

 

repas convivial

 

salle E.R.A de St-Just

 

redémarrage

14h00

Saint-Just-en-Chevalet

 

halte

14h20

Chausseterre

 

halte

15h20

Saint-Marcel-d'Urfé

 

arrivée

16h30

Saint-Germain-Laval

 

 




 

 



L'excellente ambiance et l'accueil organisé dans les différents villages traversés a permis à nos courageux cyclos de supporter les intempéries de cette journée d'hiver.

Pour eux et pour la bonne cause, les copains pensent que
c'est une expérience qui sera à renouveler l'année prochaine.

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 09:05

L'initiateur de la Confrérie des Fondus de l'Ubaye propose aux amateurs d'ascensions cyclistes de relever le défi sportif de cette longue randonnée à fort dénivelé tout en soutenant l'association « Vaincre la Mucoviscidose » à laquelle tous les bénéfices sur le montant des inscriptions sont versés. Une bien belle manière de lier effort personnel, et générosité pour ces malades qui n'ont pas la chance de pouvoir se dépenser ainsi physiquement. Ceux-ci doivent en effet lutter au quotidien pour un acte qui est si naturel pour les autres qu'ils n'y pensent même pas: tout simplement respirer. Alors, quand après avoir grimpé plusieurs cols, le participant commencera à s'essouffler et sentira la fatigue l'envahir, de penser aux difficultés des enfants atteints de mucoviscidose, l'aidera à trouver de nouvelles forces pour se surpasser.

 

 

 

Le programme complet de ce défi consiste à réaliser dans un délai de vingt-quatre heures au départ de Barcelonnette, l'ascension des sept cols ubayens dans l'ordre suivant: col de Pontis, col de Saint-Jean, col d'Allos, col de la Cayolle, col de Restefond jusqu'à la cime de la Bonnette, col de Vars et col de Larche, ce dernier étant cependant souvent interdit aux cyclistes il est le cas échéant remplacé par la montée à la station de Sainte-Anne-la-Condamine, ce qui représente un dénivelé positif total de 6930 mètres pour une distance de 336 km, et confère à l'impétrant le grade de ''grand maître'' dans la Confrérie des Fondus de l'Ubaye. Deux options plus courtes sont également proposées: la première qui supprime les deux dernières ascensions et se réduit donc à 5360 mètres de dénivelé sur 258 km pour l'accès au grade de ''maître'', la deuxième qui ne comporte que quatre ascensions (les trois premières et la cime de la Bonnette) soit 4200 mètres de dénivelé sur 206 km et permet juste de devenir ''membre'' de la confrérie. À noter aussi qu'il est possible, sans toutefois entrer dans la confrérie, de participer à cet événement et au financement de la lutte contre la mucoviscidose en s'inscrivant sur la seule montée de la Bonnette (plus haut sommet routier d'Europe), qui compte 1670 mètres de dénivelé sur 24 km pour un kilométrage total aller-retour de 66.

 

beauté des eaux turquoise du lac de Serre-Ponçon 


Est-ce parce que beaucoup n'ont pas connaissance de ces diverses options et ont été effrayés par la perspective de se lancer sur un peu plus de 300 km avec près de 7000 mètres de dénivelé, que nous ne sommes que quatre-vingt inscrits à la sixième édition du D.F.U. en ce samedi 28 juin 2008 ? C'est donc un peloton peu important qui démarre à 5h35 du matin  lorsque l'organisateur Claude Véran donne le signal du départ avec le lever du jour. Nous commençons alors par descendre toute la vallée de l'Ubaye, à bonne allure mais sans excès car il faudra tenir la distance. Le peloton initial s'est légèrement étiré et fractionné en deux mais l'ensemble est encore assez groupé. Pendant ce temps, le dynamique Claude Véran, qui est monté à bord d'un drôle d'engin dont je ne saurais dire le nom, prend de nombreux clichés des participants en train de parcourir leurs premiers kilomètres (peut-être pourrons-nous voir ces photos sur le site internet des Fondus de l'Ubaye).
Après cet échauffement nous entrons ensuite dans le vif du sujet de manière plutôt abrupte: le col de Pontis n'est ni élevé ni long mais ses pentes sont assez sévères, ce qui a pour effet immédiat de disperser très rapidement les cyclos (et c'est tant mieux compte tenu de l'étroitesse de la route dans la descente qui va suivre). Au sommet, deux bénévoles inscrivent les heures de passage sur nos cartes de pointage et sur leur feuille récapitulative listant nos numéros de plaques de guidon.

Quelques lacets plus bas se dévoile à nos yeux ébahis une superbe vue sur le magnifique lac de Serre-Ponçon aux eaux d'un beau turquoise de rêve, que nous continuerons d'apercevoir par intervalles presque tout au long de la route menant au col de Saint-Jean, dont l'ascension s'effectue sans peiner. Après pointage au sommet nous devons faire demi-tour et repasser par Barcelonnette avant d'attaquer la suite du programme. À ce moment-là, 100 km ont déjà été parcourus et le plus dur est à venir.

 

 


décor emblématique associé au col d'Allos


Nous abordons maintenant les vraies difficultés de cette randonnée au long-cours: les ascensions d'une vingtaine de kilomètres nous hissant à plus de 2000 mètres d'altitude. La troisième de la journée nous conduit ainsi au sommet du col d'Allos, d'autant plus lentement qu'à désormais dix heures passées les températures sont déjà très élevées.

 


pour boire frais sans gaspiller ma précieuse boisson énergétique devenue tiède,
je n'ai rien trouvé de mieux que de rafraîchir mon bidon dans cette fontaine bien froide

 

En plus, à l'exception de très rares passages, le tracé de la route n'offre aucune ombre pour nous préserver des trop chauds rayons du soleil. En revanche, les filets d'eau qui par endroits coulent sur la roche alentour sont à la limite du glacial et me procurent une merveilleuse sensation vivifiante lorsque je m'asperge abondamment avec pour lutter contre la chaleur qui m'accable. L'effet n'est hélas que de courte durée. J'ai alors tendance à multiplier les haltes dès que je vois un nouveau ruissellement à flanc de montagne, synonyme de cette fraîcheur désespérément recherchée.

 


sur les pentes du col d'Allos, certains montent encore tandis que d'autres redescendent déjà


Je m'arrête aussi de temps à autre pour prendre quelques clichés photo, car le décor somptueux qui nous entoure mérite réellement une capture d'image. C'est pourquoi il paraît dommage de prime abord, que l'itinéraire ne fasse pas une grande boucle qui nous permettrait d'admirer un maximum de paysages, mais enchaîne une succession de demi-tours au sommet de chaque col qui nous oblige à chaque fois à repasser au même endroit. Toutefois, la déception initiale que cela engendre, est vite compensée par la découverte d'un avantage assez séduisant de cette formule: quel que soit notre niveau et donc la distance qui nous sépare de ceux que nous n'avons pas pu suivre et de ceux qui pédalent plus doucement que nous, nous ne restons pas seuls car nous avons l'occasion presque tout au long de notre parcours de croiser d'autres participants, de nous adresser des signes mutuels lorsque nous nous reconnaissons au passage suivant, ce qui apporte un supplément de convivialité à cette sympathique randonnée.



superbes paysages de verdure dans le col d'Allos


Donc demi-tour au sommet, sans avoir oublié le pointage obligatoire, pour plonger dans la descente, d'autant plus appréciée que le déplacement d'air relatif atténue l'impression de chaleur. Cette chaleur devient d'ailleurs suffocante dès que la redescente est terminée et qu'il faut remonter en direction du col suivant: le très beau col de la Cayolle.

 


ayant coutume d'employer l'expression idiosyncrasique « il fait une chaleur de four »,
je pense que ce panneau est vraiment de circonstance en ce jour de canicule !

 

 

Il est alors 12h25 et mon altimètre affiche une température de 42°C, une véritable torture pour moi qui supporte très mal la chaleur et qui estime qu'il commence à faire trop chaud au-delà de 20°C. Je suis en outre sujet aux ''coups de soleil'' et je dois m'arrêter maintes fois pour remettre de la crème solaire indice 50 (anciennement appelée improprement ''écran total'') parce que je sens que je suis littéralement en train de brûler sous les cuisants rayons d'un soleil très ardent.




Mon supplice ''d'enfer'' est augmenté par la vision en contrebas de la route d'un torrent, dont le bruissement m'accompagne pendant toute la première partie de l'ascension dans les splendides gorges du Bachelard, et que j'imagine délicieusement frais. Comme si ça ne suffisait pas, malgré mes deux approvisionnements au ravitaillement d'Uvernet avant d'entamer les ascensions du col d'Allos et du col de la Cayolle, je me rends compte que je suis en hypoglycémie. Néanmoins je parviens au sommet où nous attend une surprise pour le moins étonnante: il nous est aussitôt demandé de montrer s'il nous reste du souffle en produisant un son avec une sorte de trompette. Perplexe, et franchement dubitatif car il paraît que ce n'est généralement pas évident, alors dans ces conditions ... je me prête cependant au jeu et réussis miraculeusement à faire parler l'instrument à la deuxième tentative.
Ensuite, redescente et nouveau passage à Barcelonnette où il est possible de se restaurer au Q.G. de l'organisation qui a tout prévu. Pourtant je ne mange qu'un peu de pain et de pain d'épices, craignant, si je me charge trop l'estomac, notamment avec le taboulé à la vinaigrette, d'être victime d'une handicapante torpeur post-prandiale, raison pour laquelle je préfère fractionner ma prise alimentaire et éviter les graisses. Il est déjà 16h environ et je redémarre dans un tempo plutôt lent, en revanche ma boisson est quant à elle consommée à la vitesse grand V tellement il fait soif. C'est pourquoi, au ravitaillement de Jausiers, situé 9 km plus loin et au pied de la route de la Bonnette, je reprends par précaution de l'eau dans ma poche d'hydratation afin de ne pas risquer de me retrouver à sec, ayant lu quelque part un avertissement au sujet de l'absence de fontaines dans ce col.




J'entame alors le plat de résistance de notre menu de grimpeur, la longue ascension à 7% de pente moyenne jusqu'à la cime de la Bonnette culminant à 2802 mètres d'altitude, et cela sans plus aucune énergie qui m'a abandonné, anéanti que je suis par une chaleur encore accablante et laminé par une hypoglycémie rebelle. La suite s'accomplira donc au courage et par la force de la volonté, non sans avoir toutefois révisé à la baisse mes ambitions initiales qui étaient de gravir « peut-être sept cols », pour devenir « seulement ce cinquième col, et je rentre! ».




Je progresse avec une lenteur désespérante: un cran en-dessous et mon vélo tomberait. J'en suis sûr: je n'avance désormais pas plus vite qu'à pied. D'ailleurs je le vérifie, en constatant que la ''vitesse'' affichée par mon compteur ne diminue pas lorsque je me mets à marcher sur quelques centaines de mètres, ce qui ne m'était jamais arrivé y compris dans la rampe à 13% montant au sommet du Puy de Dôme après cent soixante kilomètres à fond. Je mets en effet toujours un point d'honneur à gravir les cols à vélo en pédalant, mais là je suis complètement épuisé. Heureusement pour moi, le règlement des Fondus de l'Ubaye n'exige pas du cycliste qu'il accomplisse l'intégralité du parcours sur sa bicyclette mais tolère qu'il la pousse aussi, ouf je ne suis pas disqualifié !




Certains ne semblent pas en meilleur état que moi, la preuve: j'en vois un carrément allongé sur un muret, en train de piquer un roupillon, le visage abrité sous son casque posé dessus (non, par respect je ne l'ai pas photographié!). Il faut croire qu'il s'est ainsi régénéré car quelques kilomètres plus loin il me rattrape. Mes forces ont définitivement fondu au soleil, et bien que celui-ci ne soit plus au zénith, j'éprouve encore le besoin de refroidir régulièrement mon organisme surchauffé, avec l'eau glacée qui dévale de la montagne; peu importe qu'elle ne soit pas potable: je ne l'utilise que pour me mouiller les cheveux mais je décide de  cesser cela à l'altitude de 2300 mètres, juste avant de passer devant les baraquements du camp militaire de Restefond, de peur de finir par attraper un rhume de cerveau, ce qui serait un comble!

 


la cime de la Bonnette là-haut n'est pas un col au sens géographique,
le col ici est celui de Restefond, situé peu en dessous à 2715 mètres d'altitude,
mais la route initiale a été rehaussée pour supplanter le col savoyard de l'Iseran culminant à 2770 m

 

 

Il m'aura fallu près de trois heures et demie pour arriver à bout de cette interminable ascension, mais ça y est je suis parvenu au plus haut sommet routier français et européen, alors que la luminosité commence à baisser et qu'enfin la chaleur de la journée s'est estompée. J'enfile donc un coupe-vent et je n'ai plus qu'à me laisser glisser dans la descente qui est rapidement achevée. Au cours de celle-ci, une des nombreuses marmottes vivant sur les pentes du col de Restefond a traversé la route quelques mètres seulement devant mes roues, ce qui montre qu'il faut constamment rester vigilant. Encore neuf kilomètres de plat et me voilà revenu à Barcelonnette, juste à la tombée de la nuit. La validation de ma carte de pointage me permettra  d'être nommé ''maître'' dans la Confrérie des Fondus de l'Ubaye.

Mais dans l'immédiat, je ne décline pas l'offre de repas servi par des bénévoles toujours accueillants malgré l'heure tardive. Je vais ensuite me doucher et me coucher, tandis que pour toute l'équipe d'organisation du D.F.U. la journée n'est pas encore terminée: ils attendront le retour des derniers participants achevant leur périple dans la nuit, éclairés par les phares des véhicules des bénévoles des contrôles rentrant eux aussi au bercail.



Dimanche à 10h, a lieu la ''cérémonie'' d'intronisation des nouveaux membres dans la confrérie. Nous sommes d'abord informés que grâce à notre participation à ce défi deux mille cinq cent euro sont d'ores et déjà versés à l'association « Vaincre la Mucoviscidose », et qu'une fois établi le bilan financier de la manifestation le montant total du don devrait s'élever à quatre mille euro, grâce à la générosité des partenaires qui ont fourni les ravitaillements. Nous apprenons ensuite que la lutte contre cette terrible maladie génétique a beaucoup progressé: l'espérance de vie des malades qui n'était que de 7 ans en 1965 est ainsi passée à 42 ans actuellement. L'un d'eux est le héros du jour, ayant réalisé hier l'exploit de pédaler jusqu'au sommet de la Bonnette à l'arrière d'un tandem piloté par un cycliste du club organisateur. Enfin, chacun se voit remettre individuellement son diplôme numéroté lui ouvrant les portes de la confrérie des Fondus de l'Ubaye, puis une photo regroupant tous les lauréats est réalisée. L'ensemble se clôture par le verre de l'amitié et rendez-vous est donné le samedi 27 juin 2009 pour la septième édition.

Sachez qu'il existe une alternative pour ceux qui ne peuvent être à Barcelonnette ce jour-là: la randonnée permanente des Fondus de l'Ubaye qui permet d'effectuer le parcours à la date de son choix, mais sans les ravitaillements évidemment; il suffit pour cela d'écrire auparavant à Claude Véran afin de recevoir sa carte de route à poinçonner. Alors, prêts à relever le défi et à pédaler pour une noble cause ?

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 19:00

Ils étaient 230 cyclosportifs et cyclotouristes a avoir pédalé pour la bonne cause le dimanche 31 mai 2008 en participant à la 2° édition du « Raid du Bugey » humanitaire organisé par l'association « Déchaînes Ton Cœur » au profit de la recherche médicale, qui a ainsi reversé cette année un bénéfice de quatre mille euros à la recherche de traitements de la maladie de sanfilippo, maladie rare et grave qui fait partie des maladies lysosomales, afin que les enfants qui en sont atteints puissent bientôt avoir un avenir.



Parmi les deux parcours proposés, celui de 100 km était ouvert aux cyclotouristes :


itinéraire:

Lagnieu
Saint-Sorlin-en-Bugey
Sault-Brénaz
Villebois Gare
Serrières de Briord
Benonces
Correrie
col de Portes (point d'eau)
Conand
Arandas (ravitaillement)
Ordonnaz
Innimont (séparation des parcours)
Cerin
Marchamp
Lompnas (ravitaillement)
Seillonnaz
Serrières de Briord
Villebois
côte de Bouis
Lagnieu



profil:


pour en savoir plus, consultez le site du Raid du Bugey

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 19:20

Comme chaque année après la mi-juillet, le Cyclo-Club de Boën organisait ce samedi 19 juillet 2008 une randonnée cyclotouriste dénommée « l'Étoile du Béal », proposant au départ de Boën-sur-Lignon (à environ 45 km de Roanne), l'escalade des trois versants du col du Béal (alt. 1390 m), sachant qu'il était également possible de ne réaliser que deux ascensions, voire une seule.


L'itinéraire le plus direct depuis Boën (alt. 400 m) jusqu'au col du Béal (1390 m) constitue la première ascension, par le versant nord-est, longue de 30 km mais sans grosse difficulté. Ensuite, une boucle de 50 km, commençant par la descente du versant nord-ouest, remonte au col par l'autre versant au sud-ouest, pour une deuxième ascension qui est vraisemblablement la plus difficile. Enfin, la boucle suivante, de 70 km, relativement longue donc, comporte, après la descente du premier versant, les ascensions de deux autres cols également supérieurs à mille mètres d'altitude, avant de revenir au sommet du col du Béal qui sera gravi pour la troisième fois. À ce moment-là, pour retourner à Boën, il restera encore à parcourir les trente premiers kilomètres en sens inverse donc en descente. Ce qui fera au total un circuit de 180 km.

le profil paraît certes pentu, mais il n'y a cependant pas de forts pourcentages,
quant au dénivelé total, il s'élève à 3350 mètres d'après ce qui est annoncé

 

Au départ, quelques soucis pour trouver le gymnase intercommunal où étaient prises les inscriptions, puis pour démarrer sur le circuit. « Il faut prendre la petite route à droite, suivre les flèches rouges, traverser Boën » m'avait-on dit. Mais à droite je n'ai vu aucun balisage, et lorsqu'en ville j'ai découvert des flèches avec ''Étoile du Béal'' celles-ci étaient jaunes et m'ont ramené à la « salle de sports » par son côté opposé!

Mais ensuite, quand je suis sorti de la ville dans la bonne direction sur la route prévue et que j'ai identifié le balisage (il s'agissait en fait de longs rectangles blancs avec des chevrons orange pâle), aucun problème: le chemin était très bien indiqué tout au long du circuit et ne laissait hésiter nulle part.

la randonnée était ouverte à partir de 6h et beaucoup ont démarré de bon matin
comme ces deux cyclos de Maclas (village situé à l'est-sud-est de Saint-Étienne)

le village pittoresque de Chalmazel fait partie des lieux de passage pour la validation
d'un Brevet des Provinces Françaises de la Fédération Française de CycloTourisme

 trois kilomètres après Chalmazel, on bifurque sur une route moins large
avec très peu de circulation, il ne reste alors plus que 7 km jusqu'au col

 au sommet nous attend un généreux ravitaillement, installé sous un auvent
et tenu par de sympathiques bénévoles du club organisateur,
où de nombreux cyclos sont déjà arrivés et sont en train de bavarder


La première ascension, assez roulante, permet une entrée en matière en douceur, tandis que les températures modérées sont encore très agréables (environ 18°C).
Le point de contrôle et de ravitaillement est logiquement implanté au sommet du col.

 

 pas de lacets serrés à l'entame de la descente de ce col situé sur un plateau
et les cyclos filent à grande vitesse en devenant des points minuscules

 ensuite il faut de nouveau grimper et c'est déjà un peu plus corsé
mais heureusement par moments c'est partiellement ombragé

  vue sur la plaine à travers les trouées dans la végétation à droite

 au col du Béal, à côté de deux panneaux successifs plus récents
subsiste une plaque très ancienne sur une grande borne en pierre

 après cette deuxième ascension et déjà 80 km de parcourus,
ce nouvel arrêt au ravitaillement du col du Béal est le bienvenu

 

Un autre ravitaillement, judicieusement positionné dans le village de Vertolaye au début de la grimpée en direction du col, prévient tout risque de se trouver à sec avant le deuxième passage au sommet, en offrant l'occasion de refaire le plein des bidons qui se vident rapidement avec la chaleur qui commence à augmenter. Là-haut au col du Béal, certains font une pause un peu plus longue, les uns parce qu'ils clôturent ici leur randonnée en discutant avant de prendre le chemin du retour chez eux, les autres pour se reconstituer et emmagasiner des forces avant d'entamer la dernière et plus longue boucle qui va presque doubler leur kilométrage actuel.

sous le soleil resplendissant de cette belle journée d'été,
de jolis panoramas s'offrent à notre vue pendant la descente

 là je me sens un peu seul dans cette montée vers le col de la Croix Ladret
et en plus il n'y a aucune ombre pour s'abriter des trop chauds rayons solaires !

après une petite remontée vers le col suivant (col de la Loge), suivie d'une descente,
la troisième et dernière ascension du col vedette de la journée va bientôt s'achever

 

Le début de la descente sur Chalmazel se révèle assez délicat en raison d'une épaisse couche de gravillons, mais étant donné que l'on est passé par là lors de la première ascension, ce n'est pas une découverte et il suffit d'être prudent. Ensuite, avant la dernière ascension du col du Béal (1390 m), il faut d'abord escalader le col  de la Loge (1253 m), via le col de la Croix Ladret (1060 m) où un ravitaillement supplémentaire est là encore fort bien placé. On ne risque donc vraiment pas de mourir de soif ou de faim sur cette randonnée organisée par les cyclos de Boën.



Ceux-ci font en outre cadeau à chaque participant d'une médaille commémorative avec un motif différent selon le nombre d'ascensions réalisées. Et tout cela (les ravitaillements copieux et variés -jusqu'à cinq fois-, plus la médaille) pour un prix très modique: de trois à cinq euro pour les licenciés (5€ pour le plus grand parcours).


 

 le château de Chalmazel, où ont régulièrement lieu des fêtes médiévales


 le château de Couzan, au-dessus de Sail-sous-Couzan, site clunisien
et village natal d'une célébrité du monde sportif (mais pas cycliste) : Aimé Jacquet

 

Nous étions trois adhérents du CSADN cyclotourisme de Roanne à participer à cette édition de l’étoile du Béal , mais je n’étais pas au courant pour les deux autres, sinon nous aurions roulé ensemble et je les aurais photographié comme un paparazzi !

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 17:45
GP03b.jpg

À Roanne, chaque matin du premier janvier, conformément à une tradition bien établie, rendez-vous est donné à tous les cyclistes et cyclotouristes des environs pour une sortie de plat dont le nom est « La Grande Plate du Jour de l'An » et qui démarre lorsque neuf heures sonnent au clocher.
Le gardien de cette sympathique tradition depuis quelques années déjà, c'est André Paire du vélo Club de Riorges et ancien facteur à bicyclette de son état, qui pour l'occasion sort toujours, en lieu et place de son vélo de course, sa bicyclette Peugeot équipée de ses sacoches aux couleurs de La Poste, à laquelle il a ajouté deux grands écriteaux en l'honneur de cette manifestation.
 GP05b.jpg
C'est lui qui dans quelques minutes nous ouvrira la route dans Roanne jusqu'au pont d'Aiguilly, où la plupart du temps les coursiers embrayent alors la vitesse supérieure. Mais en attendant, il nous apprend qu'il s'agit aujourd'hui de la vingtième édition et qu'il a même apporté une bouteille de champagne et quelques coupes pour fêter l'événement. Puis il est temps de poser pour la photo de groupe dont le décor habituel, la façade de la Mairie, est remplacé cette fois par la grande roue foraine installée sur la place pour les festivités depuis un mois. Au milieu des courageux qui viennent étrenner l'année 2008 sur leur vélo, nous sommes trois valeureux représentants du CSADN Cyclotourisme de Roanne Mably.
GP21.jpg
plate08c-copie-1.jpg
Le parcours de cette grande Plate offre un double avantage, outre le fait d'être plat comme son nom l'indique. Premièrement il est relativement facile à suivre puisqu'on reste bien groupés jusqu'à la sortie de la ville et qu'ensuite c'est toujours tout droit sur la grande route jusqu'à Saint-Yan, sauf à Marcigny où étant interdite aux vélos elle nous oblige à passer par la ville; quant au retour, il longe à peu près le canal « de Roanne à Digoin » et ne comporte qu'un secteur du côté de Vindecy où l'orientation est un peu délicate si on se retrouve seul (suivre l'indication « cités EDF Arcy »). Deuxièmement, sa longueur est modulable, puisqu'il est possible de racourcir le circuit complet qui totalise 96 km en bifurquant vers le chemin du retour, que l'on peut rejoindre en une jonction d'un à deux kilomètres, au niveau de Marcigny, ce qui ramène la distance totale à 66 km, ou d'Iguerande, pour respectivement 44 km, ou même Pouilly-sous-Charlieu, soit une boucle de 31 km. Cela permet à chacun de choisir la longueur qui lui convient, en fonction de sa forme, de ses envies ou de ses impératifs horaires.
Aujourdh'ui il fait froid; normal, nous sommes en hiver; toutefois pas glacial, et les brouillards givrants annoncés par la météo ne sont pas présents, ouf, car il y a deux ans c'était verglacé. Mais la pluie ne s'est pas non plus invitée comme l'an dernier, où le ciel avait déversé de tels torrents d'eau que personne n'était allé au-delà de Marcigny et que beaucoup s'en étaient retournés dès Pouilly. Bref, les conditions atmosphériques sont plutôt convenables pour une sortie hivernale. Donc nous voilà partis sous la conduite de Dédé pour traverser la ville, puis il se laisse glisser vers l'arrière tout en comptant au passage combien nous sommes. Après le franchissement du pont d'Aiguilly personne n'enclenche le turbo et l'allure reste raisonnable, pour le plaisir de tous, car c'est plus convivial ainsi. Le peloton se scinde néanmoins progressivement en plusieurs groupes.


undefinedLes deux copains du club tournent à Marcigny car ils veulent rentrer pour midi, tandis que je continue sur Saint-Yan en queue du premier groupe. Je m'y maintiens jusqu'à ce que l'on soit repassé à Marcigny, puis à la faveur d'une accélération dans la mini-bosse du pont enjambant la voie rapide juste avant Chambilly, ils prennent quelques mètres d'avance, et là c'est fini, un début d'hypoglycémie m'empêchant de produire immédiatement l'effort intense nécessaire pour recoller aussitôt. Eh oui, ce n'est pas facile d'aller pêcher des pâtes de fruits dans un sachet au fond de sa poche quand on a des gants d'hiver ! De toutes façons, je me serais fait larguer un peu plus loin car je n'ai pas l'habitude de pédaler aussi vite: mon compteur affiche en effet à ce moment-là une moyenne de 31,3 km/h. Ensuite, tout seul dans le vent, ça va nettement moins bien, mais je ne gère pas trop mal la fin et ma moyenne ne tombe qu'à 29,8 km/h lorsque je suis de retour sur une place de l'Hôtel de Ville déserte. Pas de comité d'accueil pour les pédaleurs de la Grande Plate? Qui veut s'en occuper l'an prochain?

Bon, moi j'ai hâte de retrouver les cyclos du club samedi, car dans nos sorties on ne sème personne en pleine campagne!

Partager cet article
Repost0

Fiche Identité Du Blog

  • : blog du CSADN cyclotourisme Roanne
  • : site internet de la section cyclotourisme du club sportif CSADN de Mably (Roanne) dans le département de la Loire
  • Contact

Retour à l'accueil

Recherche

dernière minute

passage à l'horaire d'été :

départ des sorties à 14h

 

prochaine réunion :

mardi 14 avril 2015

 

 

CYCLOTOURISME FEMININ

sorties les mardis, jeudis et samedis

départ du petit bois de l'Arsenal

à 14hconformément à l'horaire d'été

 

 

N.B.:

présentation du blog optimisée

sur le navigateur Mozilla Firefox

(navigateur internet libre et gratuit)

compteur de visites

statistiques
au 31 mars
inclus :
056 037 visiteurs
181 695 pages vues

depuis la création
le 18 janvier 2007

indice 43 le 31.03.2015

 


364 articles en ligne

logos associés

logo7csadn2012

notre club

 


notre fédération


 notre affiliation

 

  FFCTrhonalpes

notre ligue (FFCT)

 

 

notre protection

piscine du CSADN

la piscine d'été du CSADN

est ouverte en juillet et août

les après-midis de 15h à 19h

tous les jours sauf dimanche